no feeling is final

tw : mention de violences (conjugales et infantiles), maladie, suicide, détresse psychologique, alcool, drogue.

sahar zedda

Hell's Part
Old Town
Sin City
Mirror's

25 y-o / brotherhood / ft anya chalotra

identité sahar zedda | ça n'a pas le goût de l'amérique, encore moins de leavenworth. prononciation incorrecte la majeure partie du temps, elle regrette parfois l'entêtement de son paternel à lui vouloir absolument un prénom qui lui rappellerait son pays natal ; un brin audacieux de sa part, pour ce qu'il en avait à faire d'elle, pour ce qu'elle en a à faire de lui. âge 25 ans, 27/07/1997 | un quart de vie qu'elle n'a même pas vu passé, la roue du temps ne lui laissant pas apprécier pleinement les plaisirs qu'on a pu lui offrir jusqu'ici. se trouve à la fois trop jeune, à la fois trop vieille ; l'impression que tout peut encore arriver, mais que plus rien ne pourra la raviver, cette flamme devenue cendre. origines boston, ms | la vie n'était pas trop mal, là-bas. rien n'était blanc, mais tout n'était pas rouge. elle l'a aimée, cette ville, l'a apprivoisée au fil des années. mais un jour, maman en a eu marre ; des coups et des bouteilles, des jeux et des dettes. anglaise, indienne, mais ne voit pas la nécessité d'en parler, ne prend plus la peine de les citer quand on la regarde de travers à l'entente de son nom. à quoi bon? profession sans emploi fixe | tête brûlée qui n'a jamais, ô grand jamais réussie à tenir plus de deux semaines à la même enseigne. trop casse cou, trop impulsive, trop sensible... trop, tout simplement. apprentie mercenaire depuis deux ans, depuis que sa liberté a été retrouvée; et en même temps perdue. elle s'obstine, progresse, sourde colère ayant besoin de s'exprimer, mais les efforts pour se parfaire finissent toujours par être torpillés. statut civil célibataire | grande amoureuse en herbe, elle aime aussi vite qu'elle se lasse. tombe sous le charme de n'importe qui, n'importe quand; se fait des films chaque nuit lorsque son sommeil lui échappe. s'imagine la bague au doigt au premier regard, se dessine nouvelle vie loin d'ici, rêve de grand n'importe quoi... puis se souvient. se rappelle que l'amour, c'est pour les fous. orientation bisexuelle | son échine frissonne pour chaque petit détail infime qu'elle perçoit chez autrui; un geste, une mimique, un regard, une tonalité. le cœur se serre lorsqu'il se sent à proximité d'un autre battant à l'unisson, peu importe fille ou garçon. groupe goldie | parce que sahar, jamais ne règnera.

le regard et les oreilles toujours aux mauvais endroits, aux mauvais moments. l'enfant solitaire se cache derrière toute sa mascarade infantile; fait mine de se concentrer sur l'énième bouquin abîmé à force de trop avoir été feuilleté, rive ses yeux innocents sur les mots qu'elle connaît déjà par cœur - mais écoute avec attention les échanges houleux qu'ils pensent peut-être silencieux. se demande parfois si ça vaudrait le coup qu'elle empiète et s'en mêle, mais les marques indélébiles sur son dos ayant déjà goûté l'amertume de sa ceinture l'en dissuade chaque fois. alors, tandis qu'elle reste lâchement cachée dans la petite pièce, c'est maman qui mange. toujours en silence, toujours avec conscience. parce que maman, c'est ce qu'elle souhaite à tout prix éviter, que sahar n'y soit confrontée. surprotection qui l'écrase presque tant elle s'y met, mais qu'elle accepte sans vraiment rechigner. de toute façon, qu'est-ce qu'elle y gagnerait, à se mettre en avant face à la colère alcoolique du géniteur devenu oppresseur?

boston s'éloigne, devient plus qu'une tâche alors que la voiture roule sans s'arrêter, sans revenir en arrière. le visage tuméfié de maman et les bras abîmés de sahar attestent du dernier élan de courroux du mari et paternel, celui de trop, mais maman n'a pas voulu prendre la peine de s'arrêter au poste de police. pourquoi nous écouteraient ils, cette fois-ci? qu'elle n'a eu de cesse de lui répondre, abattue, résignée. ça ne lui plaît pas, à l'adolescente, elle qui préférerait qu'il paie, goûte lui aussi à sa propre torture. son sang bouillonne à l'idée de savoir que lui, continuera de vivre sa vie comme avant, tandis qu'elles devront tout reconstruire. ailleurs. loin d'ici; de chez elle. leavenworth se dessine alors comme nouvelle terre promise, le flambeau brûlant d'une étincelle remise à zéro. ça ne l'enchante guère, lui donne presque le gerbe - mais maman a été claire. ici, on sera tranquilles, je te le promets. mais maman le savait pourtant, il ne faut jamais faire de promesses en l'air.

finalement, leavenworth a été adoptée. pas vraiment parce que la vie est jolie ici, mais parce que maman a rencontrée quelqu'un ; ce qui l'a définitivement convaincue d'entièrement déplier bagages. sahar lui en veut, de se précipiter ainsi, de prendre le risque que tout ne recommence, comme avant. elle se méfie, n'accorde ni sa confiance ni sa gentillesse - prétend que de toute façon, les choses finiront mal. parce que c'est toujours de cette manière que tout se termine (parce que c'est tout ce qu'elle a connu). et les jours deviennent semaines, qui deviennent mois, qui deviennent années... les choses ont progressivement évoluées, lui donnant une nouvelle vision de son ~~beau~~-père à chaque obstacle surmonté. dorénavant, c'est une confiance aveugle qu'elle lui confère ; parce qu'il est devenu bien plus qu'un simple nouveau mari pour maman. grâce à lui, sahar s'est ouverte au monde qu'on lui avait jusqu'alors toujours décrit comme trop dangereux pour qu'elle n'ose s'y aventurer. grâce à lui, une partie de sa confiance en elle s'est réinstaurée, chose qui semblait pourtant impossible. elle l'a donc aimé et considéré comme un père - bien plus que son propre géniteur.

mais toutes les belles histoires finissent par avoir cette tâche venant tout parasiter. petit à petit, maman a commencé à montrer les premiers signes avant coureur ; mais comment les prévenir quand on ne les connaît pas ? on ne le fait pas, on se contente de les subir. soleil maternel s'éteint au gré du temps qui la rapproche de sa fin, devient une étrangère à son propre corps, à son propre esprit. change complètement, non pas pour le meilleur cette fois-ci, mais pour le pire; qui empire, encore, encore, encore... ça les déchire, ça la détruit, et lorsque le verdict tombe, c'est son monde qui s'écroule à nouveau. on lui apprend l'inévitable, mais ne veut pas l'entendre. les accès de colère commencent à arriver, plus fréquents, plus violents. elle s'échappe au loin, ne supportant d'être spectatrice d'une agonie arrivant à son terme. et lors d'élans rares de lucidité, c'est la même litanie que mère mourante lui répète. Il faut que tu l'acceptes, ma fille. C'est le cours de la vie. et c'est toujours la même chose qu'elle lui répond, sahar, les larmes menaçantes au bord des paupières. mais maman, comment vivre dans un monde où je n'ai connu que ta présence?

la vie n'est plus pareil, sans maman. dano, bien qu'ayant essayé de retrouver un semblant de joie pour le dernier souvenir restant de sa bien aimée, n'a pas su surmonter le deuil et la peine. sahar non plus. sahar prend un chemin radical. sahar veut oublier. sahar boit, se drogue, se bat. il a tenté à plusieurs reprises, de la raisonner, de la calmer ; mais sahar supporte le poids de beaucoup de choses en elle depuis trop longtemps refoulées. elle sombre donc, chaque fois plus profondément, chaque fois plus vigoureusement. jusqu'au point de non retour. énième esclandre qui éclate lors d'une nuit bien alcoolisée, petite maligne qui pense pouvoir insulter maman sans représailles ; c'est mal la connaître. le talon de son escarpin défigure le joli visage poupin, et pauvre fille hurle devant son sourire mesquin. elle n'échappe pas à la case prison, cette fois. les mois se font longs, mais sa liberté est tout de même prononcée et retrouvée plus tôt que prévue. bonne conduite, qu'ils disent. si seulement ils savaient... si seulement elle savait. que lui aussi, il finirait par l'abandonner; ne lui laissant qu'une simple lettre d'adieu, posée là, au côté de son corps inanimé. alors sahar, elle n'a plus rien en elle - seulement cette envie de se venger du monde entier.

ses vices la colère; rage sourde qui l'étreint depuis que son monde s'est arrêté de tourner, depuis que maman est partie, depuis que dano l'a rejoint... elle en veut au monde, sahar, déverse cette fureur instable autant qu'elle le peut dans l'intime espoir qu'elle s'amoindrisse avec le temps - en vain. la violence; parce que c'est comme ça qu'elle a trouvé le moyen de se décharger, et peut-être aussi parce que les chiens ne font pas des chats? serrer les poings, les balancer, faire saigner... c'est ce qu'elle a longuement connu, et même si elle a été écartée de son quotidien familial après le remariage de maman, ça ne l'a pas empêché de continuer à la côtoyer en secret. aujourd'hui, c'est finalement tout ce qu'elle connaît. son regard sur leavenworth d'abord considérée en terre d'espoir, sahar a finalement cru qu'elle serait signe de remise à zéro ; ce qui a bien été le cas, mais pas de la façon dont elle s'y attendait. elle est alors devenue ville surprenante, celle leur ayant permis de goûter à une vie bien meilleure malgré le climat ambiant on ne peut plus violent. et puis, tragiquement, elle s'est transformée en capitale horrifique à son cœur, celle lui ayant volé ce qui lui restait - ne laissant plus que des cendres représentantes d'une vie qu'elle chérissait. son organisation novice, bébé mercenaire qui patauge au milieu de tous.tes ces professionnel.les ; qui rêve d'un jour atteindre l'agilité et le savoir-faire de certain.es d'entre elleux.

de l'autre côté du miroir
ton prénom/pseudo saturne, av. crédits divers avatar; @mad'eyes, img; @masho on pinterest. origines du personnage inventée. un dernier mot ? pizzalov

Para Bellum

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oh wow la deuxième masterclass inco' là personne n'est prêt pour ça sheesh

re-bienvenue chez toi lpb, trop hâte d'en lire bien plus, y a pas assez là brrr

PLUS VITE MERCI BCP banglove

c'est quoi, c'est QUI, cette perfection encore?
c'est pour nous faire crever,
tes choix divins là ?
hâte d'en lire plus, d'en découvrir plus sur ta sublime sahar,
en attendant je te re-souhaite la bienvenue,
tu connais la maison, ainsi qu'une bonne (ET RAPIDE OK) rédaction car well, on veut en lire plus nous...

@slevin healy huhh

qui êtes-vous
hrtt

@alma bianchi heyoo

hello, it's meee
mais stop d'être si cute en fait toi???
et puis d'abord j'tiens à dire que c'est toi qui me fais crever
pour alma, pour gigi, puis pour absolument TOUT brrr

promis j'la termine au plus vite rien que pour vos beaux yeux
(c'est vraiment pcq c'est vous hein yeeks

)
merci merci merci
banglove

faut prévenir ? ..
dire qu'on va s'prendre de la perfection dans la gueule
et qu'il faudra digérer tout ça oww

tes choix sont divins
j'me ratatine devant tes mots
hâte de découvrir la suite amen

@Vilnius Grimm shshshsh cryin

mais merci? faut pas faire rougir mon coeur comme ça là oww

promis la suite arrive début de semaine,,
j'me dépêcheraaaaais kr2

okayyyy wow.
déjà les quelques bribes i was on fire,
mais là. mais là ???
tes premiers mots sont une tentation love

faut nous en donner plus,
c'est scandaleux !!!
et puis anya this love,
elle est parfaite sahar bon sang rofl

ça devrait être tout simplement i n t e r d i t
d'écrire des merveilles pareilles
ohlalalalal mais sahar elle envoie tellement fort là
je suis o m g dead

j'en veux juste plus ok
le jamais elle ne règnera bammm quoi oww

rebienvenue chez toi
et je vais encore vouloir d'un lien moi dead

@Ruby Manson blblblb mais merci? snif
faut pas être cute comme ça, mon p'tit coeur est tout ramolli oww

et du coup just in case, y'en a encore plus (mais pas tout oups)
yeeks

merci merci merciiii hrtt

@Pace Bresler mais mais
cryin

ravie qu'elle plaise aussi mon ptit babe;
et puis ce sera avec plaisir pour un lien bblblblb
merciiii ohmagad vous êtes trop des ptits sucres :slr: